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Libre-service

Un dépanneur pour combler les fringales linguistiques

En collaboration avec Julie Roberge, enseignante au Département de lettres et conseillère pédagogique au cégep Marie-Victorin


En novembre 2021, le cégep Marie-Victorin a procédé au lancement d’un nouveau site consacré à la maitrise de la langue française, de l’amélioration des compétences langagières à leur enseignement. Dans le texte qui suit, nous présenterons le parcours qui aura mené de l’idéation du site à l’ouverture officielle du Dépanneur linguistique.

Un cégep aux caractéristiques particulières

Situé à cheval sur Montréal-Nord et Rivière-des-Prairies, le cégep Marie-Victorin est un cégep de taille moyenne qui accueille une population étudiante dont une proportion assez élevée est caractérisée par une certaine forme de vulnérabilité. Les étudiants et étudiantes qui le fréquentent viennent pour la moitié de milieux défavorisés et arrivent avec du vécu collégial (population B[1]) dans une proportion plus élevée (deux fois plus) que celle retrouvée dans le reste du réseau; un grand nombre sont de première génération (c’est-à-dire que leurs parents n’ont pas fait d’études supérieures) ou n’ont pas le français comme langue maternelle ou langue d’usage[2]. La carte programme laisse une grande place aux techniques (environ 60 % des inscriptions), et plusieurs programmes offrent déjà dès l’inscription des parcours répartis sur quatre ans pour permettre aux étudiants et étudiantes de concilier leurs obligations diverses et leur parcours scolaire. Le cégep Marie-Victorin propose aussi un large éventail de programmes de formation continue, notamment des cours de francisation, le programme Tremplin DEC pour allophones et différents cours destinés aux entreprises; ces programmes sont distribués dans trois campus différents. Plusieurs étudiantes et étudiants fréquentent aussi le cégep Marie-Victorin en raison de son offre de services de reconnaissance des acquis et des compétences. Ces caractéristiques propres au cégep Marie-Victorin font en sorte qu’une portion importante de la population étudiante a tout à gagner à fréquenter les ressources d’aide en français; cependant, comme les différentes mesures d’aide sont réparties dans les différents campus ou les heures d’ouverture ne conviennent pas à toute la population, ces ressources ne peuvent toucher qu’une partie de ceux et celles qui en auraient besoin. Un site lié à la maitrise de la langue et à sa valorisation avait donc l’avantage de joindre une plus grande partie de la population étudiante à l’endroit et au moment où elle en aurait besoin.

La population diversifiée du cégep Marie-Victorin et le dynamisme de son personnel ont donné lieu au fil des années à la conception de nombreuses mesures d’aide et d’une vaste gamme d’outils liés à la maitrise de la langue française ou à sa valorisation, principalement par le centre d’aide en français, le Prétexte, mais aussi dans le cadre de recherches PAREA[3], de projets spécifiques et de libérations pour la valorisation de la langue, pour ne nommer que ceux-là. Les professeures associées à ces différentes mesures sentaient le besoin de regrouper ces ressources de manière à les rendre accessibles à l’ensemble de la communauté marie-victorienne, et ce, peu importe où elle se trouve.

C’est ce besoin qui nous a poussées à faire une demande de subvention à l’Office québécois de la langue française (OQLF) dans le cadre du programme Le français, au cœur de nos ambitions, lequel vise à promouvoir l’utilisation du français dans l’espace public et les milieux de travail québécois.

Les ressources premières

La subvention obtenue était d’environ 160 000 $ répartis sur trois années scolaires. En contrepartie, le cégep Marie-Victorin devait s’engager à injecter dans le projet l’équivalent de 25 % de la somme reçue, ce qu’il a fait en associant au projet la libération habituellement attribuée à la valorisation de la langue et en faisant l’achat de licences Antidote pour les appareils du personnel et pour tous les postes informatiques du cégep. Les sommes octroyées ont principalement été allouées à la mobilisation de ressources humaines : plusieurs professeures[4] — l’équipe était composée entièrement de femmes, un hasard qui facilite les accords grammaticaux — ont été libérées chaque session, avec un certain roulement, de la conception jusqu’à la fin de la campagne promotionnelle du site. Fait à noter, de nombreuses enseignantes de français ont contribué au Dépanneur, mais nous avons aussi fait appel à une professeure de graphisme dès l’an 2 du projet. C’est à elle que l’on doit la facture visuelle du site.

Année 1 : la conception

Afin de bien répondre aux attentes de la communauté marie-victorienne et de mieux prendre connaissance des ressources existantes, l’équipe du Dépanneur — qui n’avait alors pas encore trouvé son nom — s’est lancée dans une tournée des départements et des services. Des personnes-ressources de toutes les catégories de personnel ont été rencontrées. On leur a demandé ce qu’elles aimeraient retrouver sur un site consacré à la langue.

Parallèlement à ce travail de consultation, il nous a fallu négocier la visibilité du futur site : nous tenions à ce qu’il soit accessible facilement, en un seul clic, à toute la population du cégep Marie-Victorin. Comme les sites d’établissements d’enseignement sont en général très chargés, il fallait trouver une façon de faire une place de choix à notre futur lieu virtuel. Le Service des communications a proposé que notre projet ait sa place sur la page d’accueil du site du cégep Marie-Victorin, parmi les onglets utiles qui mènent, par exemple, au portail Omnivox ou à la bibliothèque. Cette place privilégiée venait toutefois avec des contraintes : en étant ainsi hébergé sur le site du cégep, notre futur site allait devoir se conformer à ses limites graphiques et de construction (nombre maximum de sections ou de sous-sections permises, visuel qui devait cadrer avec la construction du site principal, etc.).

C’est aussi lors de cette première année de travail que le site a trouvé son arborescence et son nom. Il était clair pour toute l’équipe que ce lieu consacré à la langue devait être ludique, se tenir loin de la réprimande ou des idées négatives de « faute » ou de crayon rouge. Nous le voulions aussi accessible. Après plusieurs consultations, le nom Dépanneur linguistique s’est imposé comme lieu virtuel sans prétention. Nous appréciions aussi, bien sûr, le fait que le terme choisi soit québécois et qu’une référence presque directe à la Banque de dépannage linguistique soit présente. Après un an de travail, si l’on exclut toutes les démarches effectuées pour la demande de subvention, notre projet commençait à prendre forme.

Figure 1

La page d’accueil du Dépanneur linguistique, accessible depuis la page du cégep Marie-Victorin

Année 2 : la création

L’année 2 a été consacrée à la création de la signature visuelle du site par notre graphiste, qui a très bien su comprendre l’aspect ludique et accessible que nous souhaitions mettre de l’avant. Il a aussi fallu adapter le matériel existant, créer de nouveaux exercices, entre autres, et réviser tout ce qui allait se trouver sur le site. Cette année a été bien remplie, mais nous souhaitons ici mettre en évidence certains défis rencontrés lors de cette étape importante.

D’abord, il nous a fallu parfaire à toute vitesse nos connaissances informatiques de manière à choisir quels logiciels nous allions utiliser pour la présentation de la matière. Nous ne voulions pas d’un site qui serait une sorte de répertoire de documents imprimés; nous préférions exploiter l’interactivité, que le Web rendait possible. Mais pour ce faire, il fallait choisir un logiciel qui serait à la fois abordable (dans notre demande de subvention, nous n’avions pas pensé à allouer une portion du budget à l’acquisition de logiciels) et utilisable par quiconque est aux prises avec des enjeux d’accessibilité. Malgré qu’elle ne soit pas parfaite, nous avons retenu la plateforme Genially, car elle permettait de créer des exercices interactifs avec rétroaction. Nous avons choisi de présenter la théorie sous forme de tableaux en PDF et certaines des activités sous forme de questionnaires plus linéaires au moyen de l’application Forms de la suite Office 365.

Les documents que nous souhaitions déposer sur le site du Dépanneur étaient nombreux, et il nous fallait trouver une façon de les ordonner. Même si l’arborescence du site avait été faite à l’an 1, il nous a fallu y réfléchir de nouveau à l’an 2. Quelle porte d’entrée voulions-nous pour le Dépanneur? Nous avons un temps cru qu’avoir une entrée pour la population étudiante et une autre pour le personnel enseignant était une bonne idée, mais nous avons vite éliminé cette option parce qu’elle nous semblait trop restrictive et propice aux doublons : nous nous adressons à des étudiants-tuteurs, à des formatrices qui ont parfois besoin de se rappeler une règle, et à toute une communauté qui souhaite améliorer sa maitrise de la langue. Nous avons donc choisi de séparer le contenu en grandes catégories, qui sont devenues des sections du site : Grammaire : règles et exercices, Stratégies de lecture, Rédaction et révision et Pédagogie, auxquelles s’ajoutent les pratiques Chercher, trouver!, Autres ressources et Nous joindre. L’arborescence comportait des limites logiques mais aussi structurelles : le gabarit du site Web du cégep Marie-Victorin ne nous permettait pas, par exemple, d’avoir une section d’actualités ou un lieu d’échange avec les visiteurs et visiteuses, ce que notre ancien blogue[5] nous permettait.

Autre défi de taille : il nous fallait trouver une façon de nommer les notions grammaticales en utilisant le moins de métalangage possible, de manière que les locutrices et locuteurs moyens puissent trouver réponse à leurs questions sans connaitre le vocabulaire spécialisé habituellement nécessaire pour bien utiliser une grammaire. Nous avons choisi de classer les notions grammaticales en fonction d’un code de correction simple, proche de celui proposé par le CCDMD. Ainsi, nous l’espérions, un étudiant ou une étudiante à la recherche de ressources grammaticales pour réviser une notion névralgique allait pouvoir les retrouver facilement.

Année 3 : l’ouverture officielle

Après plusieurs intenses semaines de révision du site et de tous les exercices, questionnaires et animations qu’il contient, nous avons enfin pu procéder à l’ouverture officielle du Dépanneur linguistique. La pandémie de COVID-19 faisant toujours rage, le lancement a été modeste, mais il a permis aux principaux acteurs et actrices du site de fêter timidement et de faire voir à quelques personnes privilégiées le fruit de près de trois ans de travail.

Ce lancement a été accompagné d’une vaste campagne de promotion et d’une tournée dans tous les services et départements du cégep Marie-Victorin. Quelques activités promotionnelles, la tenue d’un kiosque et des publications dans Omnivox, par exemple, ont été destinées directement à la population étudiante, mais pour cette première année d’existence, nous avons choisi de miser sur l’influence des personnels enseignant et professionnel pour joindre les étudiantes et les étudiants. Nous avons aussi tenté de faire connaitre le site dans le réseau collégial, notamment en participant à une journée du Réseau Repfran.

Le Dépanneur linguistique s’accompagne d’une trousse papier, qui a été remise aux employées et employés rencontrés lors de nos visites. On y trouve entre autres des feuillets d’invitation à visiter le Dépanneur ou le Prétexte, des autocollants, des affiches et des signets aux couleurs du Dépanneur, en plus de quelques outils comme des présentations du site destinées à la population étudiante ou à ceux et celles qui lui enseignent, le code de correction et une affiche montrant comment réviser efficacement un texte.

Figure 2
Des exemples de ce que l’on retrouve dans la trousse papier : de très populaires autocollants et un parcours à suivre pour mieux réviser un texte[6]

Entrez voir!

Comme on peut le constater lorsqu’on franchit les portes du Dépanneur linguistique, les notions abordées s’adressent tant à ceux et celles qui veulent apprendre qu’à ceux et celles qui doivent enseigner. Il existe plusieurs façons de commencer son parcours sur le site. D’abord, on peut faire un test diagnostique afin de voir quelles notions sont à revoir. On peut aussi entrer sur le site dans la section Grammaire : règles et exercices grâce au code de correction associé à chacune des pages qui s’y trouvent. Finalement, nous avons créé un onglet Chercher, trouver!, qui présente le plan du site, les notions les plus populaires et un index des notions par ordre alphabétique. Nous avons tenté, pour toutes ces entrées, d’éviter le plus possible le métalangage grammatical pour rendre le contenu plus accessible aux étudiants et étudiantes en difficulté, par exemple.

La section Grammaire : règles et exercices a été pensée avec le souci constant d’offrir une rétroaction pour chaque réponse de chaque exercice, rétroaction qui repose sur le raisonnement. Que l’on donne une bonne ou une mauvaise réponse, le choix sera expliqué. Les notions sont présentées dans différents types de documents. On trouve en effet des tableaux théoriques qui se veulent simplifiés, en ce sens qu’on n’y aborde que les cas les plus fréquents (au Dépanneur, on ne trouvera pas l’exception de l’exception, seulement les produits courants!). Les exercices, quant à eux, sont présentés sous deux formats : des questionnaires Forms, qui proposent des choix de réponse, et des animations Genially, qui présentent la matière et les exercices de façon interactive.

Figure 3

Différents formats utilisés pour présenter les notions grammaticales

La section Stratégies de lecture reprend le fruit d’un projet spécifique financé par le cégep qui a servi à développer des outils pour accompagner les étudiantes et les étudiants dans la lecture de textes littéraires. Les trucs qu’on y propose peuvent toutefois aisément être transférés à la lecture de tout texte.

Sous l’onglet Rédaction et révision, on trouvera des informations pour commencer à réviser un texte avant même d’en entamer l’écriture! De la compréhension de la question d’examen à la correction finale avec le correcticiel Antidote, en passant par le respect des caractéristiques de différents genres textuels, un parcours de révision efficace pourra accompagner le rédacteur ou la rédactrice.

La section Pédagogie présente une série de questions-réponses sur la correction de la langue et différents outils imprimables et libres de droits. Quiconque doit enseigner ou corriger la langue y trouvera de quoi nourrir ses réflexions. Nous espérons enrichir cette section dans les années à venir pour qu’elle serve encore mieux l’un des objectifs du site, soit celui de joindre tous les formateurs et toutes les formatrices qui se sentent parfois bien mal outillés lorsqu’il s’agit d’enseigner ou d’évaluer la maitrise de la langue.

Finalement, dans Autres ressources, nous avons présenté nos sites préférés de même que les ressources offertes en présence au cégep Marie-Victorin.

Quel avenir pour le site?

Depuis son lancement en novembre 2021, le Dépanneur linguistique a reçu un accueil très favorable. Ceux et celles à qui nous l’avons présenté disaient vouloir s’en servir et le faire connaitre aux étudiantes et étudiants (ou même à leurs voisines, amis et membres de leur famille!). Le graphisme invitant, coloré et sans prétention joue pour beaucoup dans cet attachement que les gens semblent développer pour leur nouvelle ressource « de proximité ».

Malheureusement, il nous est difficile de mesurer la fréquentation du site. Les statistiques fournies par le Service des communications sont très positives, mais si nous arrivons à connaitre le nombre de visites sur le site, nous ne pouvons toutefois pas savoir de quelle façon il est utilisé. De plus, il ne nous est pas possible d’obtenir de statistiques de fréquentation des animations (Genially). Finalement, le fait que le site ne permette pas un échange direct ou des commentaires signifie aussi que nous n’avons pas de rétroaction rapide sur ce que nous proposons.

En outre, le roulement de personnel au Service des communications et partout dans le cégep ainsi que la fin des libérations associées au site font en sorte qu’il est désormais plus difficile de l’alimenter. Quelques heures de libération associées à la valorisation de la langue sont bien réservées au Dépanneur linguistique, mais elles servent encore surtout à en faire la promotion dans les différentes sphères du cégep. Il ne faut en effet pas oublier que la population étudiante se renouvèle d’année en année et que le travail de mise en valeur du site doit être recommencé chaque fois.

La pérennité d’une pareille entreprise nous plonge parfois dans l’incertitude. Le cégep Marie-Victorin procède en ce moment à une refonte majeure de son site Internet. Le Dépanneur linguistique aura-t-il toujours autant de visibilité[7]? Les échos que nous recevons de quiconque visite le site sont positifs, mais il nous faudra tout de même faire preuve d’une vigilance accrue puisque les sites Internet ont parfois une durée de vie bien courte. L’inquiétude vaut également pour les animations Genially : ce logiciel gardera-t-il le haut du pavé encore longtemps?

Malgré toutes ces inquiétudes, la création du Dépanneur linguistique a mis en lumière des aspects très positifs du rapport à la langue des différentes communautés du cégep Marie-Victorin. En effet, nos visites dans les différents services et départements ont permis de constater que la maitrise de la langue était un souci véritablement partagé. Des enseignantes et enseignants des programmes techniques aux aides pédagogiques individuelles, en passant par les formateurs et formatrices du service de reconnaissance des acquis et des compétences ou même par des enseignantes ou enseignants en milieu carcéral, les personnes que nous avons rencontrées se sont montrées vivement intéressées par les ressources que nous proposons. Ces visites nous ont aussi permis de prendre le pouls de la communauté enseignante : plusieurs départements repensent en ce moment leurs modalités d’évaluation de la langue. Nous avons pu, grâce au site, leur proposer des bases pour leur réflexion. Grâce à ces rencontres, des liens ont également pu être tissés entre les départements et la conseillère pédagogique responsable de la valorisation de la langue, qui pourra les soutenir dans la suite de leurs travaux.

Enfin, des intervenants et intervenantes qui côtoient directement les étudiantes et les étudiants dans leur pratique de la langue ont communiqué avec nous par l’onglet Nous joindre, et nous avons pu engager un dialogue constructif avec eux. Les tuteurs et tutrices du Prétexte, les responsables du CAF à l’éducation permanente et les membres du personnel des services adaptés (SAIDE) ont en effet réagi à nos documents, nous aidant ainsi à les améliorer.

Pour le site en lui-même et pour les liens qu’il nous a permis de tisser, le Dépanneur linguistique fait la fierté de toutes celles et tous ceux qui ont contribué à sa conception, à sa création et à son ouverture, mais aussi de l’ensemble de la communauté marie-victorienne.

Références

ANTONIADÈS, Éléonore, et autres (2015). Méthode d’apprentissage dynamique du français à partir de la langue maternelle des allophones, Rapport de recherche PAREA, Cégep Marie-Victorin et Collège de Bois-de-Boulogne, 580 p. Également disponible en ligne : https://mobile.eduq.info/xmlui/bitstream/handle/11515/1539/033654-antoniades-et-al-methode-apprentissage-dynamique-francais-allophones-marie-victorin-bois-de-boulogne-PAREA-2015.pdf (Consulté le 28 octobre 2022).

PAQUIN-BOIVIN, Catherine (2021). Portraits. Cheminement et réussite scolaires, Montréal, Cégep Marie-Victorin, 28 p. [Document interne].

  1. Une personne de population A en est une qui n’a aucun vécu collégial au moment de son entrée au cégep. Une personne appartenant à la population B a un vécu collégial; elle peut, par exemple, effectuer un retour aux études ou avoir changé de programme. [Retour]
  2. À l’automne 2021, par exemple, à l’enseignement régulier, 74 % de la population étudiante du cégep Marie-Victorin était composée de filles, la moyenne d’âge était de 20,79 ans, 23 % n’avaient pas le français comme langue maternelle, 62 % suivaient un parcours technique et 36 % appartenaient à la population B (Paquin-Boivin, 2021). [Retour]
  3. À titre d’exemple, mentionnons la recherche d’Éléonore Antoniadès, Natalie Belzile, Marie-Andrée Clermont et Anne-Marie Giroux, Méthode d’apprentissage dynamique du français à partir de la langue maternelle des allophones, dont le rapport a été publié en 2015. [Retour]
  4. Ont fait partie de l’équipe du Dépanneur linguistique Natalie Belzile, Marie-Andrée Clermont, Adeline Gendron, Julie Roberge et Kathleen Tourangeau, professeures au Département de lettres, Marie-Ève Tanguay, professeure au Département de graphisme, et Marie-Ève Ducharme et Sylvie-Anne Boutin-Panneton, conseillères pédagogiques. [Retour]
  5. Le cégep Marie-Victorin, dans le cadre des efforts de valorisation de la langue, a tenu un blogue intitulé Sur le bout de la langue. On y trouvait de la documentation à l’intention du personnel enseignant, des réflexions sur la langue et différentes activités offertes à la communauté. Le format de ce blogue permettait aux visiteurs et visiteuses de commenter les différents articles. On pouvait aussi y ajouter facilement de nouvelles entrées et ainsi suivre l’actualité linguistique de plus près. [Retour]
  6. La version numérique de ces documents se trouve sur le site, de même que le contenu de la trousse, que l’on peut aussi imprimer. [Retour]
  7. Depuis la rédaction du présent article, la direction du cégep Marie-Victorin a placé le dossier de la promotion du Dépanneur linguistique entre les mains d’une personne responsable de la réussite, ce qui témoigne de l’intérêt toujours présent du cégep pour son Dépanneur! [Retour]

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