S’approprier la nouvelle grammaire et en tirer parti
Déjà l’ombre de la fin de session. Entre deux piles de corrections, quelques interrogations surgissent. Est-il satisfaisant, ce cours de mise à niveau remodelé en hâte l’an dernier pour qu’il corresponde à la nouvelle approche de l’enseignement du français préconisée au secondaire ? Avons-nous simplement subi ce changement dans le programme de français, ou en avons-nous tiré parti ? Avons-nous réussi à intégrer à notre cours des notions de grammaire du texte ? Nos étudiants sont-il prêts à passer dans les cours de français réguliers, à réussir leur épreuve ministérielle, à s’asseoir sur les bancs des universités ? Oui, vraiment, dans la frénésie d’une session qui tire à sa fin, bien des questions nous viennent à l’esprit, et pourtant, entre deux piles de corrections, nous n’avons jamais eu si peu de temps pour y répondre. Mais, heureusement, il y a Correspondance…
Dans ce numéro, Louise Gérin et Huguette Maisonneuve poursuivent leur exploration des différents genres littéraires à l’aide des outils de la grammaire du texte, la première en présentant une analyse d’un poème en prose et la seconde en nous renvoyant, pédagogiquement, à nos stylos pour que nous fassions, à notre tour, l’étude d’un extrait de Maria Chapdelaine, guidés par ses questions. Frédérique Izaute, quant à elle, amorce une réflexion fort inspirée sur la nouvelle grammaire et les moyens d’en tirer parti ; ni panacée, ni engeance, cette nouvelle approche pédagogique peut cependant nous permettre de redéfinir le rôle et le contenu des cours de mise à niveau. Finalement, André Laferrière nous présente succinctement les exigences d’entrée des universités sur le plan de la maîtrise de la langue, pour que nous connaissions bien ce à quoi nous devons préparer nos étudiants.
Voici donc, pour vous, quelques éléments de réponses, à lire entre deux corrections…
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