Clavardage et orthographe
Les langues sont en constante évolution, les changements se réalisant au fil du temps, autant à l’oral qu’à l’écrit. On le remarque particulièrement, en ce qui concerne l’écrit, avec l’expansion des nouveaux moyens de communication interpersonnelle, dite « communication médiée par ordinateur » (CMO). Celle-ci se présente sous plusieurs formes qu’on peut classer en deux groupes selon le rythme des échanges :
- la communication en temps réel, soit synchrone, où le message est reçu aussitôt qu’il est envoyé par l’émetteur ; par exemple, le clavardage, la messagerie instantanée (tel Windows Live Messenger) ;
- la communication en différé, soit asynchrone, où survient un décalage temporel entre l’émission et la réception du message ; par exemple, le courrier électronique, les forums de discussion, les sites de réseautage social (comme Facebook), les blogues, les microblogues (tel Twitter).
En plus d’avoir un impact significatif sur la société contemporaine, ces outils de communication ont considérablement modifié les pratiques d’écriture. Nos recherches[1] depuis 2003 portent sur les variantes graphiques dans les salons de clavardage. À titre illustratif, examinons l’échantillon suivant, dans lequel nous avons relevé en caractères gras certains phénomènes intéressants sur le plan de la graphie :
mrbeauce je ne peux rien te caché se matin 🙁
Garnouille ;o))))
Mariepersie non pas de secret avec moi hiihihihihi
sarcelle5OQP ok d abord m a changer ma phrase …. c full chill le recyclage Man ! ! ! ! ! c tu mieux comme ca ?
marjo alppppp alors
verseau je sais pas j ai regarder juste un peu au passage j allais rejoindre un ami
AQUILON MDRRRRRRRRRRRRRR
mrbeauce on fini tj par le savoir hein
CastorBricol de mon point de vue de camionneur, le carnaval est une plaie lol
Le clavardage présente deux caractéristiques sur le plan discursif et communicationnel. En premier lieu, bien que les messages transitent par un clavier, lequel donnerait au clavardage un statut à priori[2] écrit, des chercheurs ont constaté que ce type de communication électronique ne correspondait ni à l’écrit, ni à l’oral (Anis 1999 ; Crystal 2006 ; Gadet 2008). Il s’agit d’une forme de communication hybride, d’un entredeux : la modalité utilisée est l’écrit, mais les échanges de messages entrent dans une structure de dialogue qui rappelle l’oral. En second lieu, la spontanéité du clavardage impose la rapidité, tant pour le décodage que pour l’encodage des messages. Les études sur le clavardage s’entendent (voir notamment : Werry 1996 ; Anis 1999 ; Pierozak 2000 ; Crystal 2006 ; Tatossian et Dagenais 2008) sur l’importance, d’une part, du facteur temps, qui incite les clavardeurs à recourir à des stratégies pour raccourcir leurs messages – et ainsi rédiger plus rapidement –, et, d’autre part, sur celle de l’emploi de marques d’expressivité qui pallient l’absence d’indices extralinguistiques et non verbaux (expression des émotions, intonation, pauses, bruits, etc.), comme les binettes, l’écriture de mots en majuscules, les interjections/onomatopées.
Le clavardage est aussi un moyen de communication prisé par les adolescents et les jeunes adultes. Son influence alléguée sur l’orthographe nourrit l’opinion, éclairée ou pas. On ne peut s’empêcher, en effet, de s’interroger : les « koi », « C kom sa », « LOL » et autres détournements orthographiques contribuent-ils à abaisser le niveau de maitrise de l’orthographe chez les jeunes ? Dans le présent article, nous tenterons d’apporter des éléments de réponse à cette question. D’abord, nous exposerons notre classification des différentes stratégies d’écriture employées dans les salons de clavardage en français. Ensuite, nous montrerons que notre classification peut se généraliser à d’autres langues (l’espagnol et l’anglais). Enfin, nous donnerons notre avis sur l’impact de la CMO sur l’apprentissage et la maitrise du français écrit.
Précisions sur le corpus utilisé
Notre étude se fonde sur un corpus d’échanges effectués au moyen du protocole Internet Relay Chat (IRC), qui se déroulent en temps réel. En comparaison avec d’autres outils de CMO qui offrent la possibilité de transmettre la voix ou l’image par vidéo (en visioconférence – par exemple, MSN Messenger ou Skype), l’IRC a comme particularité de se réaliser uniquement en mode texte. Ce moyen électronique est donc centré sur la communication écrite.
Nous avons analysé un corpus constitué de 4520 messages échangés sur différents canaux IRC provenant du réseau UnderNet, dont 2260 issus de canaux pour adolescents et 2260 de canaux pour adultes. Le corpus est formé d’échantillons recueillis sur des canaux francophones québécois. Signalons que nous avons enregistré les conversations en tant qu’observateur neutre, c’est-à-dire sans envoyer de messages publics ou privés, et ce, afin de ne pas influencer les échanges en cours.
Classification des phénomènes graphiques et scripturaux en situation de clavardage en français
Pour le français, nous avons relevé quatre catégories générales qui rendent compte de toutes les variantes graphiques et scripturales de nos échantillons, étant entendu que chacune se subdivise en plusieurs sous-catégories[3] :
- Les procédés abréviatifsPour maintenir l’interactivité entre les participants malgré la rapidité des messages défilant à l’écran, les clavardeurs raccourcissent des mots ou des suites de mots. Voici quelques exemples :
- siglaison/acronymie :
sylvy byeee alp [à la prochaine] xxxxxxx - réduction de graphèmes complexes :
MoFtWiKs ben c kand [quand ; qu [[currency]] k] tu veut - logogramme :
w_zip koi de 9 [neuf]
- siglaison/acronymie :
- Les substitutions de graphèmesCette opération consiste à remplacer un graphème par un autre, l’objectif n’étant pas de simplifier les mots, mais plutôt de régulariser les correspondances entre graphèmes et phonèmes par une transcription phonéticographique complète ou partielle ; par exemple :
- c → k :
KeRoPPi oui jveux lékeurer [l’écœurer] - oi → wa :
ZX-7R Ya twa [toi] ki est fatigant pi eux ki lsont pas ! - s → z :
M4G tout un plaizir [plaisir]
- c → k :
- Les neutralisations en finale absolueOn renvoie ici à des stratégies simplifiantes qui consistent à utiliser les finales é ou er indifféremment à la fin des mots se terminant par la voyelle [e] (participes passés, verbes, substantifs, etc.). Ces substitutions semblent se produire pour des raisons tenant à la situation de production (pression du temps, rapidité des échanges) ; par exemple :
- sylvy une semaine conger [congé] de trois jours lollllllll
- logikf17 lollllll tu tes declarer [déclaré] malade
- mirana j’ai hate de visité [visiter] le cegep ahahha
- Les procédés expressifsIl s’agit de ressources pour compenser l’absence de canal sensoriel visuel et auditif en situation de clavardage, et ainsi pallier l’absence d’information non verbale. La propension à l’expressivité dans les salons de clavardage rappelle sans nul doute la spontanéité de l’oral ; elle se manifeste par la simulation des paramètres de la conversation en face à face (expressions faciales, intonations, pauses, expression des émotions, reproduction de certains bruits, etc.) ; par exemple :
- binette et interjection/onomatopée :
F0X-GiRl 🙁 snif sniff - caractères échos :
BigMiss ben nonnn - majuscules :
MaGikGiRl sauf ke c vraiment ÉTRANGE…
- binette et interjection/onomatopée :
Étude en cours : généralisation de la classification à d’autres langues (espagnol et anglais)
Présentement, nous menons une étude s’inscrivant dans la continuité de celle sur le français. Nous voulons savoir si notre classification peut se généraliser à d’autres langues et nous avons opté pour des langues dont le degré de correspondance phonéticographique diffère. Nous vérifierons si nos résultats pour le français peuvent être généralisés à des langues dont l’orthographe est dite « transparente » (l’espagnol) comparativement à des langues dont l’orthographe est dite « opaque » (le français et l’anglais).
À l’exception des neutralisations en finale absolue, présentes uniquement en français, les grandes catégories sont les mêmes pour les trois langues. Voici quelques exemples en espagnol et en anglais :
- Les procédés abréviatifs
- réduction de graphèmes complexes :
XaBi vienes aki [aquí ; qu → k] - logogramme
MuStAnGM hi to every1 [everyone] !
- réduction de graphèmes complexes :
- Les substitutions de graphèmes
- NoaH a mi nunka [nunca ; c → k] me gustaron ese tipo de series
- lissssa there’s prolly nuthing [nothing ; o → u] to discuss.
- Les procédés expressifs
- Aguamarina no se, pero yo ya no lo pido massssssssssss jajajajajajajaj
- primadazy i am »meeting the son« for dinner…. *shudder*
En ce qui concerne les procédés abréviatifs et expressifs, on peut mettre en évidence de nombreuses zones communes aux trois langues à l’intérieur des sous-catégories. Premièrement, pour les abréviations, les clavardeurs des trois langues emploient des stratégies communes, notamment les apocopes et les aphérèses, les syncopes, les réductions de graphèmes complexes, etc. Dans ces procédés, certaines sous-catégories relèvent de particularités spécifiques à chaque langue. Donnons deux exemples : les troncations par apocope, dans lesquelles se trouve une sous-catégorie qui touche uniquement le gérondif des verbes anglais (-ing → –in) (exemple : Jeed u stop talkin [talking] to me till now) ; et la réduction des pronoms, qui se réalise en français seulement (exemple : Muskalinn jpense [je pense] ke je suis inculte). On trouve aussi des sous-catégories présentes dans seulement une langue, comme la chute de consonnes à l’intervocalique en espagnol (exemple : foca y nos has dejao [dejado] solos cantaora) ou les formes réduites des verbes en anglais (exemple : bev well ya hafta [have to] show me), qui non seulement raccourcissent le mot, mais sont également des traits de langue familière.
Deuxièmement, les clavardeurs tentent de rendre compte de la dimension interactive du clavardage en reproduisant des éléments auditifs, visuels ou affectifs qu’on trouve normalement dans les échanges en présentiel. Les éléments porteurs de renseignements extralinguistiques sont communs aux trois langues : binettes, caractères échos, interjections/onomatopées et écriture de mots en majuscules.
Enjeux éducatifs : le clavardage a-t-il un impact sur la maitrise de l’orthographe ?
La question de la qualité de la langue liée au clavardage soulève nombre de débats. Depuis quelques années, les médias publient des articles sur les détournements orthographiques des jeunes clavardeurs. Certains des titres sont révélateurs de l’inquiétude de l’opinion publique ; par exemple :
« Les textos dans le collimateur du chef de l’État » (Le Figaro, 15 février 2008)
« Plus les ados clavardent et plus ils écrivent mal ! » (Journal de Montréal, 12 mai 2005)
« Texting is bleak, bald, sad shorthand which masks dyslexia, poor spelling and mental laziness. » (John Sutherland, professeur d’anglais au London University College, The Guardian, 11 novembre 2002)
Ces réactions débouchent sur une autre piste de recherche qui consisterait à vérifier si la CMO est réellement impliquée dans l’affaiblissement du niveau de maitrise de l’orthographe chez les jeunes. On pourrait se demander si ceux-ci sont en train d’inventer une orthographe et s’ils peuvent en venir à confondre l’orthographe conventionnelle et les graphies employées dans les salons de clavardage. Signalons l’étude de Manesse et Cogis (2007) : les auteures ont démontré qu’il y avait un accroissement des erreurs d’orthographe – et plus spécifiquement d’orthographe grammaticale – entre 1987 et 2005 chez les élèves français du CM2 à la troisième[4]. Il serait souhaitable de déterminer l’impact de la CMO sur différents types de textes (par exemple, des productions écrites d’élèves du secondaire, des dictées, etc.), en vérifiant dans ces textes la présence ou l’absence de phénomènes graphiques et scripturaux typiques des salons de clavardage ou des textos. Selon David et Goncalves (2007), qui ont réfléchi à l’impact des textos (SMS) sur la maitrise de la langue, nous sommes en présence d’une digraphie (différenciation des registres orthographiques selon les contextes et les interlocuteurs) qui « pourra/pourrait réellement relativiser le poids excessif des normes orthographiques ».
L’hypothèse de la digraphie est corroborée par l’étude de Lunsford, de l’Université de Stanford. Cette auteure a recueilli entre 2001 et 2006 un corpus de 15 000 documents de 189 étudiants (travaux de rédaction et devoirs, courriels, journaux intimes, blogues, etc.). Ses résultats montrent que les nouvelles technologies n’ont pas d’impact négatif sur les habiletés à rédiger. Elle affirme en outre que les jeunes d’aujourd’hui écrivent davantage que les générations précédentes, en raison de leur socialisation qui se réalise en ligne et qui les force à écrire. Elle constate aussi que la rédaction de textos ne nuit pas à la rédaction de textes formels. En effet, l’auteure n’a pas trouvé un seul procédé graphique associé au texto dans les travaux écrits des étudiants, ce qui montre que les jeunes adaptent l’écriture à la situation de communication. De la même manière, Varnhagen et son groupe de recherche de l’Université d’Alberta (2010) ont mené une étude sur la messagerie instantanée en anglais. Ils n’ont trouvé aucune relation entre l’emploi des variantes orthographiques dans cette situation de communication et l’habileté à orthographier correctement en anglais standard.
Si certains se montrent alarmistes, dénonçant la transgression de l’orthographe conventionnelle, nous adhérons au point de vue du linguiste Henri Frei, connu pour son ouvrage intitulé La grammaire des fautes, publié en 1929 (mais toujours d’actualité !), et selon qui l’apparition de nouveaux besoins communicatifs « conditionne » le changement orthographique. On peut penser, à juste titre, que le clavardage génère des besoins inédits. Ajourd’hui, l’un des moteurs les plus puissants de la variation orthographique est notamment lié à l’apparition des nouvelles technologies et à la nécessité constante d’adapter l’orthographe à des situations modernes, comme le clavardage, qui exige, entre autres choses, immédiateté et spontanéité de l’expression.
Par ailleurs, des chercheurs comme Sebba (2003) ont établi un lien entre la langue des jeunes et la recherche d’une identité. Nous pensons que l’emploi de variantes orthographiques chez ces derniers pourrait également être lié à la recherche identitaire. En effet, ces détournements pourraient être un bon moyen pour eux de défier les contraintes imposées par le monde des adultes. Ceci n’exclut pas que des adultes recourent à des pratiques d’écriture semblables : Borrell (1986) et Rodríguez González (2002) soulignent à cet égard que d’autres générations peuvent s’approprier la langue des jeunes. Ces variantes graphiques distinctives, donc, constitueraient un vecteur de cohésion sociale et contribueraient à l’affirmation de l’identité générationnelle des jeunes. En somme, on pourrait aussi parler de « stratégies identitaires ». Parmi ces stratégies, mentionnons certaines substitutions de graphèmes, comme le remplacement, en français, des graphèmes s par z, oi par oa, oua et wa, ceux-ci étant très faiblement représentés ou même absents chez les adultes de notre échantillon ; par exemple :
- MeLi mwa [moi] j’tune chinouaze [chinoise]
Pour l’espagnol, mentionnons le cas de la substitution du graphème k à c, dominante chez les adolescents ; par exemple :
- Xikillonormal deskonozko [desconozko] todos los cmandos
En anglais, le remplacement du graphème s par z est surtout présent chez les jeunes ; par exemple :
- assassin speakin of beach, my summer wuz [was] great
Conclusion
Les contraintes matérielles du clavardage amènent les adeptes de ce mode de communication à recourir à des stratégies d’abréviation et à des moyens de reproduire les paramètres d’une conversation en présentiel. De plus, l’adolescence étant une période caractérisée par la quête d’identité et d’émancipation, les stratégies d’écriture du clavardage pourraient refléter cette recherche des jeunes pour se démarquer de la génération de leurs parents. Cela étant dit, nous ne croyons pas qu’il y ait lieu de faire un rapprochement entre le codage spécifique aux échanges instantanés et l’affaiblissement de la maitrise de l’orthographe (Manesse et Cogis 2007). De même qu’on trouve des registres à l’oral (par exemple, soutenu ou familier), il y a plusieurs registres orthographiques selon la situation de production écrite, registres que les jeunes, à notre avis, distinguent.
- Notre étude est subventionnée par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH) et par le Fonds de recherche sur la société et la culture (FQRSC). [Retour]
- Ce texte est rédigé conformément aux rectifications orthographiques en vigueur. [Retour]
- Nous présentons une synthèse des différentes catégories. Pour une explication détaillée de la typologie, nous renvoyons à Tatossian et Dagenais (2008). [Retour]
- Le CM2 (cours moyen 2e année) est le dernier niveau de l’école primaire en France. Il correspond à la 5e année du cours primaire québécois. L’équivalent de la troisième serait la 3e année du cours secondaire québécois. [Retour]
LEXIQUE
Apocope et aphérèse : Une apocope est une réduction de la forme qui opère à la finale du mot, et une aphérèse est une réduction se produisant à l’initiale du mot (pour une explication détaillée, voir la « Capsule linguistique », Correspondance, vol. 15, no 4).
Graphème : Unité élémentaire de l’écriture qui correspond, dans l’écriture alphabétique, à une lettre ou à un groupe de lettres. Un graphème correspond à un phonème. Le français compte 130 graphèmes.
Logogramme : Substitution d’une unité lexicale par un symbole.
Orthographe transparente et opaque : Une orthographe est dite « transparente » si à chaque son correspond une seule lettre (par exemple, l’espagnol et l’italien), et « opaque » si une même lettre correspond à plusieurs sons (par exemple, le français et l’anglais).
Phonème : Unité élémentaire de la chaine parlée. Le français compte 36 phonèmes, dont 17 consonnes, 16 voyelles et 3 semi-voyelles.
Syncope : Suppression de certains graphèmes à l’intérieur d’un mot.
RÉFÉRENCES
ANIS, J. (1999). Internet, communication et langue française, Paris, Hermès Science Publications, 191 p.
BORRELL, A. (1986). « Le vocabulaire « jeune », le parler « branché », création et/ou récréation lexicale ? », Cahiers de lexicologie, vol. 48, no 1, p. 69-87.
CRYSTAL, D. (2006). Language and the Internet, Cambridge, Cambridge University Press, 304 p.
DAVID, J., et H. GONCALVES (2007). « L’écriture électronique, une menace pour la maîtrise de la langue ? », Le français aujourd’hui, no 156, p. 39-48.
FREI, H. (1929). La grammaire des fautes, Paris, Geuthner, 317 p.
GADET, F. (2008). « Ubi scripta et volant et manent », dans STARK, Elisabeth, Roland SCHMIDT-RIESE et Eva STOLL (dir.). Romanische Syntax im Wandel, Tübingen, Gunter Narr Verlag, p. 513-529.
MANESSE, D., et D. COGIS (2007). Orthographe : à qui la faute ?, ESF, Issy-les-Moulineaux.
PIEROZAK, I. (2000). « Les pratiques discursives des internautes », Le français moderne, vol. 68, no 1, p. 109-129.
RODRÍGUEZ GONZÁLEZ, F. (2002). « Introducción », dans RODRÍGUEZ GONZÁLEZ, Félix (dir. publ.). El lenguaje de los jóvenes, Barcelona, Ariel, p. 17-26.
SEBBA, M. (2003). « Spelling Rebellion », dans ANDROUTSOPOULOS, Jannis K., et Alexandra GEORGAKOPOULOU (dir. publ.). Discourse Constructions of Youth Identities, Amsterdam and Philadelphia, John Benjamins, p. 151-172.
TATOSSIAN, A., et L. DAGENAIS (2008). « Le scripto-clavardage en français du Québec : adolescents vs adultes », Cahiers de lexicologie, vol. 93, no 2, p. 141-164.
VARNHAGEN, C. K., G. P. McFALL et collab. (2010). « lol : new language and spelling in instant messaging », Reading and Writing, vol. 23, no 6, p. 719-733.
WERRY, C. C. (1996). « Linguistic and Interactional Features of Internet Relay Chat », dans HERRING, Susan C. (dir. publ.). Computer-Mediated Communication : Linguistic, Social and Cross-Cultural Perspectives, Amsterdam and Philadelphia, John Benjamins, p. 47-63.
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