Sommes-nous seuls sur terre…
À utiliser la nouvelle grammaire ? Réforme avant-gardiste, jamais entreprise auparavant, ou simple mise à jour avec la francophonie : où se situe le nouveau programme québécois de français au secondaire ? La question est intéressante et mérite que l’on s’y attarde, ce qu’a fait pour nous avec sa clarté et sa rigueur habituelles Annie Desnoyers, de l’Université de Montréal.
Jean-Pierre Dufresne, lui, démystifie une autre activité que l’on pourrait croire solitaire : la supervision de la correction de l’épreuve uniforme. Non, non, nous assure-t-il, les superviseurs ne sont pas seuls, dans un local glacial, à biffer de rouge les copies du matin au soir… L’expérience en est plutôt une d’équipe et de collaboration, passionnante et inspiratrice pour les professeurs.
Toujours dans la veine de l’inspiration, un petit ouvrage, paru juste avant les vacances, traite de la solitude, devant sa page blanche, de la personne qui veut écrire. Guy Bourbonnais a lu pour nous Écrire, labeur et plaisir, un livre qui pourra plaire aux professeurs et aux étudiants désireux de devenir écrivains, et aussi à tous ceux et celles qui cherchent des idées d’ateliers pour faire écrire… leurs élèves de mise à niveau !
Finalement, Correspondance tente de briser l’isolement et la solitude de nos pratiques d’enseignement en entreprenant sa dixième année, plus beau que jamais et particulièrement intéressé à présenter vos questions, vos commentaires et vos bons coups.
Pour ses dix ans, le bulletin Correspondance a changé d’allure. Désormais plus aéré, plus facile à lire, il a gardé son format de cahier, si familier à une clientèle de professeurs. Autre continuité : sa couleur – ou, plutôt, désormais, ses couleurs – changeantes selon les saisons, les numéros, pour bien marquer le cycle de l’année scolaire… et faciliter son archivage. Sa lisibilité accrue provient aussi de nouveaux caractères, plus élégants, dont certains rappellent subtilement l’écriture manuscrite qu’évoque son titre. Tous ces nouveaux habits de Correspondance sont l’uvre de Sylvie Pelletier, la graphiste attitrée du bulletin, que nous remercions chaleureusement.
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