Intercaf 2008: une invitation à nous associer aux services d’aide universitaires
L’invitation avait été lancée en juin dernier, à l’Intercaf de Lévis-Lauzon. Nous l’avons acceptée. Exceptionnellement… un Intercaf à l’université. Notre hôte, l’UQAM, nous accueillera cette année pour deux journées de dialogue sur des préoccupations qui rapprochent, et parfois distinguent, les responsables des centres d’aide collégiaux et les membres du RUSAF (Réseau universitaire des services d’aide en français). Deux jours, ou presque, pour nous donner tribunes et espaces nécessaires aux discussions qui jalonneront un programme déjà bien étoffé.
Les jeudi 29 et vendredi 30 mai, au Pavillon de l’Éducation de l’UQAM
Comme à l’accoutumée, dans cette planification, l’Intercaf occupe un vendredi (le 30 mai). Cette fois, il sera précédé d’une demi-journée organisée par le RUSAF. Heureuse initiative de notre collaboratrice à ce projet conjoint, Nicole Beaudry, agente de recherche et de planification à l’UQAM, par ailleurs signataire de plusieurs articles sur l’émergence du réseau de l’aide en français dans les universités.
À chacun sa problématique, mais des passerelles pour tout le monde
Dans une formule où les responsables des CAF des collèges invitent leurs collègues universitaires et réciproquement, l’après-midi du jeudi 29 mai sera consacré au volet universitaire. Au programme, une réflexion sur la diversité des formules d’aide. Jean-François Vallée (collège de Maisonneuve) esquissera le profil de quelques spécimens de CAF et de leur fonctionnement. De leur côté, Marielle Saint-Amour (Université de Montréal) et Nicole Beaudry (UQAM) témoigneront des caractéristiques des services offerts aux étudiants universitaires. Belle occasion de jauger nos deux réalités, et d’apprendre des expériences en cours et des structures en place. Une table ronde, animée par le réputé linguiste Jean-Claude Corbeil et réunissant des représentants aussi bien des collèges que des universités, débattra d’une question brûlante d’actualité : Le degré acceptable de maîtrise du français pour l’obtention d’un diplôme universitaire. On convie les participants à conclure l’après-midi dans un cocktail dînatoire, question de faire connaissance en toute convivialité.
L’Intercaf du vendredi s’intéressera à la séquence didactique à mettre en œuvre pour que le travail en amélioration du français soit le plus productif possible : comment la question de la progression des apprentissages se pose-t-elle dans les cours de Mise à niveau et dans les CAF ? Est-il possible de suivre une telle progression, compte tenu des limites de temps et des contraintes liées au contexte d’enseignement ? Deux moments forts de la matinée : bien connaître la formation que reçoivent les élèves du secondaire, qui doivent prendre pied sur le littoral escarpé de leur entrée au cégep. Pour en tracer un portrait à jour, nous avons invité deux spécialistes des programmes, Lise Ouellet et Jacqueline Charbonneau du MELS. Leur mandat : nous présenter le renouveau pédagogique du secondaire. Pour sa part, Marie Nadeau (UQAM), coauteure avec Carole Fisher de La grammaire nouvelle, la comprendre et l’enseigner, proposera, en collaboration avec Annie Rousseau (étudiante en didactique et enseignante au collège de Rosemont), quelques pistes pour renouveler l’enseignement de la grammaire et de l’écriture. Belle occasion de nous ressourcer aux fondements d’une approche renouvelée de la grammaire tenant compte des recherches les plus récentes en didactique. En après-midi, nous écouterons Julie Roberge (cégep Marie-Victorin), qui fera le point sur sa ronde de consultation à propos des troubles d’apprentissage au collégial. Suzanne Beauchemin et Charles Guilbert (cégep du Vieux Montréal) aborderont la séquence didactique dans la formation des moniteurs et Frédérique Izaute (collège Montmorency) fera de même, mais situera cette séquence dans le cours de Mise à niveau. Autant d’aspects sur lesquels nous éprouvons un constant besoin de mise à jour…
Voilà certainement un programme qui promet d’être passionnant à toutes ses étapes. L’invitation sera lancée bientôt de participer aux deux journées, ou encore, si on préfère la formule traditionnelle, de s’en tenir à l’Intercaf du vendredi. À la fin des deux journées, on fera tirer plusieurs prix, gratuités offertes par les éditeurs et organismes qui profiteront de cette occasion exceptionnelle pour tenir un salon des exposants axé sur l’enseignement de la langue et la remédiation : ouvrages de référence, ouvrages de didactique, outils linguistiques portant sur l’enseignement et l’apprentissage du français…
Nous espérons que votre participation fera de ces deux journées un immense succès.
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