L’entrefilet d’un conseiller pédagogique
Les sources de la motivation à bien écrire
Selon une expression fréquemment employée dans le milieu universitaire, écrire, c’est « se commettre ». C’est vrai pour nous lorsque nous écrivons dans un bulletin comme celui-ci ; ce sera vrai pour les diplômés des collèges qui solliciteront un emploi.
Si le jugement d’autrui est une source de motivation bien peu noble, son efficacité est indéniable ! Bien sûr, tous les manuels de pédagogie nous enseignent que la motivation intrinsèque est préférable à la motivation extrinsèque ; mais, s’il est relativement facile de convaincre les élèves de l’importance de bien structurer un texte, il est plus difficile de susciter l’enthousiasme pour la grammaire ou l’orthographe. Il faut souvent leur rappeler que la maîtrise du code sera peut-être l’élément déterminant pour l’obtention d’un emploi… ou du respect de leurs pairs. À cet égard, on peut penser que l’influence des enseignants des cours de concentration est déterminante.
Lorsque j’ai fait mes études, on n’insistait que très peu sur l’apprentissage du code. Aujourd’hui, j’en paie le prix. Une certaine inquiétude se conjugue au plaisir que j’ai d’écrire. Il faut continuer à mettre en place les mesures qui permettront aux élèves d’aujourd’hui de faire, demain, l’économie de cette inquiétude et de jouir pleinement du plaisir d’écrire.
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