Grandeurs et misères de l’aide à la réussite
Le problème du statut des centres d’aide en français (CAF) revient régulièrement sur les tribunes. Depuis que tous les établissements collégiaux doivent intégrer l’aide à la réussite à leur plan stratégique, la récurrence des allocations accordées aux centres d’aide semble aller de soi. Or, peut-on vraiment tabler sur la pérennité de services qui dépendent de subventions ad hoc ? Afin d’amorcer une réflexion tout en maintenant le moral des troupes, Robert Claing fait l’historique du CAF de son établissement. Comme il en a été jadis responsable, il peut témoigner des vicissitudes des premières années et des conditions favorables qui ont assuré l’actuelle prospérité du service.
Étant donné le mode de financement des CAF, la question de l’efficacité des mesures d’aide à la réussite crée un malaise. La plupart des intervenants partagent la conviction que les progrès des élèves justifient les sommes et les énergies investies. Or, une méta-analyse faisant état d’effets négatifs du tutorat par les pairs vient obscurcir l’horizon. Christian Barrette et Lynn Lapostolle nous en font le compte rendu.
Sur un mode plus optimiste, Ginette Fagnant raconte le parcours exceptionnel d’un ancien élève du cours de Mise à niveau, bénéficiaire du tutorat par les pairs, devenu tuteur à son tour. Voilà un récit qui arrive à point !
Les internautes du CCDMD remarqueront sous peu une nouveauté, présentée dans ce numéro par notre collaborateur Gaétan Clément : il s’agit de la version en ligne du logiciel Accords-Désaccords. Véronique Bossé, quant à elle, partage son expérience d’une utilisation judicieuse du matériel interactif et des jeux pédagogiques dans un cours de Mise à niveau.
Quel est le sort des élèves qui laissent passer plusieurs sessions entre leur cours 103 et le moment où ils s’inscrivent à l’épreuve uniforme de français ? Le temps étant un facteur d’oubli, on pourrait croire qu’ils échouent davantage. Richard Berger dresse un portrait de leur performance selon le moment où ils font l’examen, statistiques à l’appui.
Du côté des chroniques, on retrouvera le « Test de lecture » de Julie Roberge (cégep Marie-Victorin), qui porte sur le récent essai de Louis Cornellier. Les « Principes transparents » de Frédérique Izaute illustrent la règle d’accord du verbe avec le sujet. Enfin, la « Capsule linguistique » de l’OQLF pose le problème des anglicismes du point de vue d’une terminologue avertie.
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