Cap sur la nouvelle grammaire
Correspondance avait consacré son numéro de septembre à un dossier sur la nouvelle grammaire. Dans le présent numéro, le dernier de l’année 2000-2001, nous revenons sur ce thème. Si nous rappelons l’esprit de cette nouvelle grammaire, c’est pour que vous soyez en mesure de comprendre le projet du CCDMD d’incarner et de matérialiser cet esprit. Dès l’automne, Correspondance sera accompagné de fascicules portant sur cette grammaire.
Malgré leur diversité, l’ensemble des thèmes abordés dans ce numéro offre un premier point de convergence : les perceptions et même les préjugés — ceux des professeurs comme ceux des élèves — relatifs à des problèmes d’écriture et de lecture, et aux cours de français. Autre point commun : une réflexion sur certaines de nos pratiques et des propositions sur les façons d’améliorer la pertinence et l’efficacité de nos interventions auprès des élèves, que ce soit par des tests diagnostiques et de classement plus précis, par des mesures d’encadrement mieux adaptées aux diverses clientèles qui fréquentent les centres d’aide, par nos pratiques correctives et « postcorrectives » ou par nos rencontres intercafs.
Vous vous étonnerez peut-être de ne retrouver aucun écho d’interventions présentées à la Commission des États généraux sur la situation de la langue française au Québec, ni des rapports synthèses de la Commission d’évaluation de l’enseignement collégial du Québec. Manque d’espace et non d’intérêt. Ce n’est que partie remise. L’onde de choc créée par ces événements se prolongera jusqu’à l’automne, où elle susci tera, à n’en pas douter, vos réflexions.
En terminant, qu’il me soit permis de remercier tous les collaborateurs et collaboratrices de ce numéro et d’adresser des remerciements particuliers à Lynn Lapostolle, dont l’expertise et la disponibilité m’ont permis un apprentissage en douceur comme responsable de ce bulletin.
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