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Portrait des mesures d’aide à la réussite de l’EUF offertes par les établissements

Portrait des mesures d’aide à la réussite de l’EUF offertes par les établissements

Source : le CCDMD

Le sondage a été envoyé aux établissements d’enseignement collégial francophones appartenant aux réseaux public, privé et gouvernemental[1]. Il était adressé à la coordination du Département de français. Le CCDMD a reçu 35 réponses. Ce sont les cégeps publics qui ont participé en plus grand nombre, 67 % d’entre eux ayant répondu à notre appel.

Le questionnaire portait sur les mesures d’aide offertes par les établissements en vue de la réussite de l’EUF au cours de l’année scolaire A-2005 et H-2006. Les mesures employées à l’intérieur des cours de la formation générale en français n’ont pas été incluses dans le sondage.

1. Le Département de français offre-t-il des mesures d’aide à la réussite pour l’EUF ?

Oui (94,3 %)    Non (5,7 %)

2. Si oui, ces mesures sont assumées…

  • par le Département (21,2 %)
  • par le centre d’aide en français (27,3 %)
  • par le Département et le centre d’aide en français (45,4 %)
  • par une autre instance (6,1 %)
  • Elles sont proposées aux sessions d’automne et d’hiver (100 %).

3. Décrivez le type d’aide (Les résultats sont classés par ordre décroissant.)

  • Des ateliers préparatoires, organisés par le CAF ou le département, qui portent sur la structure de la dissertation, les connaissances littéraires, l’amélioration du français écrit, la méthodologie ou les stratégies à adopter au moment de la passation de l’EUF. Entrent également dans cette catégorie, les séances d’information sur l’EUF.
  • Un encadrement individuel assumé par le CAF ou les enseignants.
  • Une simulation d’épreuve, généralement précédée d’un ou de deux ateliers préparatoires. L’élève reçoit sa copie corrigée et bénéficie d’un retour sur son examen. La simulation et son suivi relèvent du CAF ou du département.
  • Un cours personnalisé avec un professeur ou une professeure responsable du projet, qui intervient auprès d’élèves ciblés. Les étudiants doivent se présenter à une série de rencontres (en groupe ou individuelles) et ont à rédiger des textes.
  • L’analyse d’une copie d’EUF en échec. L’élève demande la copie de son examen au MELS afin qu’un enseignant, une enseignante ou la personne responsable du CAF puisse l’examiner et élaborer un plan de travail.
  • Un cours virtuel sur l’EUF (voir l’article de Jean Potvin dans le présent numéro).
  • Un bureau d’aide à la réussite (voir l’article d’Anne-Marie Pepin et Geneviève Tringali publié dans le Correspondance de novembre 2004 – vol. 10, no 2).

4. Le Département bénéficie-t-il d’une libération pour la réalisation de telles mesures ?

Oui (54,5 %)    Non (45,5 %)

Soulignons que 61,3 % des répondants ont affirmé qu’au moment de l’embauche d’un nouvel enseignant ou d’une nouvelle enseignante, le fait qu’il ou elle ait été correcteur ou correctrice au MELS pour l’EUF constitue un atout.

L’équipe de Correspondance a voulu en savoir plus sur certaines mesures d’aide en questionnant les profs de quatre cégeps.

L’atelier préparatoire du collège Lionel-Groulx

Chaque session, le centre d’aide en français offre des ateliers sur l’EUF à un groupe d’élèves préalablement inscrits. Ce sont des tuteurs ou des tutrices qui présentent la matière. Idéalement, un tuteur ayant déjà donné les ateliers est jumelé avec un tuteur qui ne l’a jamais fait. Des documents théoriques et pratiques élaborés par l’équipe du CAF sont remis aux participants. Le centre offre une série d’ateliers sur les courants littéraires, la structure de la dissertation et le français écrit. Par contre, une seule série est présentée par session.

La simulation de l’épreuve du collège Montmorency

Après avoir suivi un atelier préparatoire, les élèves rédigent une dissertation critique en se pliant aux mêmes conditions de réalisation que celles de l’EUF. La simulation se déroule dans le cadre d’une journée de rattrapage et n’est pas obligatoire. Les sujets de rédaction sont repris d’une ancienne épreuve. La correction est assumée par des correcteurs rémunérés qui ont déjà corrigé l’EUF. Le retour se fait à l’occasion d’un « trou à l’horaire ». Les copies sont remises aux étudiants accompagnées d’une fiche d’interprétation des résultats. Par la suite, ceux et celles qui le souhaitent peuvent poser des questions individuelles aux deux professeurs responsables de l’activité. Les élèves dont la dissertation révèle des difficultés en français sont adressés au CAF.

La formule P.A.R.E.[2] du cégep de Saint-Laurent

Des élèves ayant déjà échoué à l’EUF sont inscrits dans des groupes d’un maximum de huit personnes. Le professeur ou la professeure responsable du projet rencontre chaque groupe hebdomadairement à l’occasion d’un atelier qui dure deux heures. Les ateliers, qui s’échelonnent sur dix semaines, mènent à la simulation d’une épreuve. De plus, chaque élève bénéficie de deux rencontres individuelles avec le professeur. Au premier rendez-vous, il aura en main sa copie de l’épreuve, et les raisons de son échec seront examinées. Au second rendez-vous, l’analyse portera sur la dissertation produite au cours de l’épreuve simulée. À la session d’hiver, deux séries de rencontres sont offertes. Une série de dix semaines débute en janvier, tandis qu’une autre série de cinq semaines est proposée plus tard. Elle s’adresse aux élèves qui reçoivent en mars un verdict d’échec à l’EUF de décembre.

Les Ateliers EUF du cégep de Jonquière

Des élèves, inscrits dans des groupes d’un maximum de dix personnes, participent à une série de six ateliers hebdomadaires d’une durée de 50 minutes chacun. Deux enseignants se partagent la tâche d’encadrer six groupes. Pendant ces rencontres, les étudiants révisent diverses notions qui leur permettent de rédiger une dissertation complète, de manière progressive. Au fur et à mesure que l’élève produit sa dissertation, le professeur ou la professeure lui signale ses erreurs et lui prodigue des conseils. Si un élève a connu un échec à l’EUF, il peut bénéficier d’un suivi individuel. Le professeur ou la professeure analyse et commente la copie en échec corrigée par le MELS afin de mieux guider l’élève dans sa démarche. Cette série d’ateliers est dispensée à deux reprises au cours de la session ; ainsi, deux cohortes d’élèves peuvent en profiter.

* * *

COMMENT LIRE LE TABLEAU

  1. Depuis quand cette mesure existe-t-elle ?
  2. Cette mesure est-elle en cours d’expérimentation ?
  3. À quelle session (automne ou hiver) cette mesure est-elle proposée ?
  4. La même mesure est-elle offerte à plus d’une reprise dans une session ?
  5. Quel est le profil d’élèves visés par cette mesure ?
    A. Tous les élèves peu importe leur parcours scolaire. B. Les élèves qui ont échoué à un ou plusieurs cours et qui doivent se préparer à l’épreuve. C. Les élèves qui ont déjà échoué à l’épreuve. D. Les élèves qui font un retour au cégep (clientèle adulte).
  6. Combien d’élèves par année profitent de cette mesure ?
  7. Quel est le taux de réussite aux EUF de mai et de décembre 2005 des élèves ayant bénéficié de cette mesure ?
  8. Une libération autre que celle du centre d’aide en français est-elle attribuée au département afin de réaliser cette mesure ?
  9. L’élève doit-il payer des frais autres que ses frais d’inscription au cégep afin de bénéficier de cette mesure ?
  10. L’élève a-t-il accès à cette mesure même s’il n’est inscrit à aucun cours au cégep ?

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  1. Les écoles gouvernementales sont, entre autres, l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec ou les Instituts de technologie agroalimentaire. Retour
  2. Il s’agit de l’acronyme de « préparation à la réussite de l’épreuve ». Retour

 

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