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«Filon»: le plaisir de creuser… et de s’enrichir

Il avait le regard lumineux, et son sourire calme nous invitait à la réflexion. Après quelques mots de bienvenue, il traça en haut du grand tableau noir de la classe : phileô, et plus loin sur la même ligne, sophia. Il prit le temps de se retourner et de nous regarder un instant, l’œil pétillant. Puis, il inscrivit en dessous : amour, ami et puis sagesse. J’entends encore sa voix : « l’amour de la sagesse », prononça-t-il lentement. Un immense espace mental s’ouvrit dans mon esprit. En quelques secondes, je venais de comprendre l’esprit de la philosophie, le sens de ce champ du savoir, dont on entendait beaucoup parler et que nous n’avions jamais fréquenté. C’était, pour nous de la classe, le premier cours de philosophie à vie. Je saisissais soudain, j’étais éclairée, rassurée aussi, nous pouvions commencer[1].

Plusieurs années plus tard, devenue à mon tour enseignante dans un collège, j’ai été rapidement confrontée à une difficulté très répandue chez nos étudiants et étudiantes (à des degrés divers, bien entendu), celle de la compréhension des textes à lire. Mon domaine est l’histoire, et, comme pour toutes les sciences humaines, notre formation, l’enseignement, la recherche, la réflexion, l’argumentation et la circulation de la connaissance reposent très largement sur l’écrit. Constatant l’incompréhension de plusieurs concepts, je me suis demandé comment je pourrais soutenir davantage les étudiants dans leurs efforts… ou freiner leur découragement. L’expérience nous montre assez rapidement que de nombreux termes sont inconnus ou à peine compris. C’est tout un bagage de connaissances, de culture générale qui nous permettent de lire aisément un texte soutenu, spécialisé. La maitrise du vocabulaire, notamment, fait défaut chez plusieurs cégépiens et cégépiennes. Par ailleurs, je consacrais de plus en plus de temps en classe à expliquer le sens de mots pourtant courants. J’ai songé un jour que, pour les enseignants de mon âge, nos professeurs avaient tous fait le cours classique. Et que ceux-ci avaient régulièrement le réflexe d’écrire au tableau la racine des mots en usage dans leur discipline afin de nous aider à comprendre. Nous sommes encore nombreux et nombreuses aujourd’hui à recourir à l’étymologie pour éclairer une explication. Mais jusqu’où va cette pratique? Comme la plupart des gens de ma génération, je n’ai pas étudié le latin, encore moins le grec… mais pourquoi ne pas répandre davantage cet outil si utile qu’est la connaissance de la construction d’un mot?

Des besoins criants, un contexte stimulant

À l’automne 2016, participant avec plusieurs collègues de diverses disciplines de mon collège à un comité ayant pour but de développer des mesures nouvelles pour soutenir nos étudiants et étudiantes en situation de handicap, je repensai à cette histoire des racines des mots. Mon intuition me poussait à me diriger dans cette direction, mais très vite ma petite voix intérieure me découragea : il n’y a là rien de neuf. Les tableaux ou listes des racines, des préfixes et des suffixes de la langue française existent depuis longtemps… et ces choses sont vues au secondaire.

Tâchant cependant de me mettre dans la peau de quelqu’un qui souffre, par exemple, de dyslexie, je songeai à l’image. Et si nous utilisions l’image? De belles images. De grandes images. Des images animées? Ne sommes-nous pas dans la civilisation de l’image, après tout? N’est-ce pas une manière extraordinaire, pour tous, quelles que soient nos habiletés en lecture, de stimuler notre compréhension et notre mémoire? Excitée par mon idée, je me mis à rêver en grand d’un jeu électronique en ligne — quelque chose de ludique, mais non enfantin, de suffisamment complexe pour offrir un beau défi à de jeunes adultes — où il s’agirait de combiner des racines[2] dont le sens profond serait illustré de brillante manière. Exposant mon idée en grand groupe, dans ce comité qui devait accoucher de solutions géniales, mais sans frais, à cout nul… le silence s’installa devant mon enthousiasme. Jusqu’à ce que l’un des participants me déclare : Joanne, c’est au Centre collégial de développement de matériel didactique (CCDMD) que tu devrais t’adresser, lui pourrait soutenir le développement d’un pareil projet[3].

Voici, aujourd’hui, il est né ce projet fou, il s’appelle Filon, nous en sommes très fiers, et c’est effectivement l’équipe du CCDMD qui a pu réunir tous les professionnels nécessaires à l’élaboration d’un tel jeu. Illustrateur, oui, mais encore graphiste, linguistes, concepteur et conceptrice, réalisateur, animateur, programmeurs, réviseurs et voix — car à l’image nous avons choisi d’ajouter le son afin de mieux marquer nos mémoires. Ainsi, le CCDMD a assuré la coordination minutieuse et complexe de cette production et orchestré les multiples talents et intelligences qui ont contribué à forger la ressource Filon.

Pour qui au juste? Surtout pourquoi

L’objectif de Filon est de permettre à l’utilisateur ou l’utilisatrice de découvrir ou de mieux connaitre, de façon ludique, les racines des mots, dans le but de développer une meilleure compréhension de concepts courants, notamment dans la discipline histoire. En bout de piste, nous souhaitons soutenir la lecture, une activité essentielle dans les études en sciences humaines. Il s’agit ainsi d’apporter non seulement un enrichissement du vocabulaire, mais aussi un approfondissement de la compréhension. La racine dêmós (ou démo, signifiant « pays, peuple ») a donné naissance à démocratie, démographie et démagogie. En prendre conscience permet et d’affiner sa compréhension de l’ensemble de ces termes, et de préparer son esprit à peut-être deviner le sens de pandémie si on lit ce mot pour la première fois (!). À fortiori si l’on a pu jouer au préalable avec la racine pantós (ou pan, qui signifie « tout »), sur laquelle se sont forgés panacée, panorama et pangermanisme.

Filon s’adresse notamment aux étudiants et étudiantes du cours Initiation à l’histoire de la civilisation occidentale, obligatoire dans le programme de sciences humaines[4]. La ressource sera utile à ceux et celles qui éprouvent des difficultés à lire, de même, nous en sommes persuadés, qu’à ceux et celles qui ont une bonne maitrise du vocabulaire. Avez-vous déjà songé que le cide de fratricide ou régicide est le même que celui de décider[5]? Oui, il faut « tuer » une option pour choisir… En mettant en lumière le sens des racines et la parenté entre les mots, Filon pourrait aussi aider les étudiants et les étudiantes dont le français n’est pas la langue première et ceux et celles pour qui l’orthographe lexicale donne du fil à retordre. Les personnes passionnées des mots y trouveront également leur compte en approfondissant leurs connaissances de multiples manières.

L’approche a été de favoriser l’image et le son afin d’inscrire dans la mémoire le sens des racines. Et il y a lieu de s’amuser : le champ des mots et de leur histoire est un terrain de jeu immense et plein de surprises, d’aspérités, de rivières et de vallées sur lesquelles se balader. Inclure une dimension supplémentaire à Filon, celle de capsules historiques, apparut tout indiquée. En effet, pour certains concepts, il valait mieux aborder l’histoire du mot, son évolution, que passer par l’analyse des racines, pour en éclairer le sens. Au fil des ans, les enseignants d’histoire prennent tous et toutes la mesure de l’incompréhension de certains termes — si cruciaux quand vient le temps d’expliquer l’évolution de l’humanité — tels qu’arbitraire, séculariser ou suffrage! J’y reviendrai.

Les composantes de Filon

Le jeu Filon s’organise autour de quatre terrains de jeu sur lesquels l’utilisateur ou l’utilisatrice peut se promener à sa guise, selon ses envies et son propre rythme. En se créant un compte dans la ressource, il ou elle franchira des étapes et accumulera des points grâce à ses bonnes réponses. On trouve ainsi les activités « Former des mots », « Découper des mots », « Visionner des vidéos » et « Trouver des mots ».

Figure 1

Page d’accueil du site Filon

C’est l’activité « Former des mots » qui porte mon intention première, soit celle de jouer avec les racines afin d’en approfondir la compréhension en passant par l’image. Filon propose au total 30 racines illustrées. Le jeu en présente cinq à la fois en les révélant une à une, d’abord en montrant l’image qui en illustre le sens. Le but est de permettre à la personne qui joue de s’imprégner de l’image et de s’interroger en l’observant. Ensuite apparait au-dessus de l’image la racine ancienne (par exemple orthos), puis, en dessous, le sens de la racine (« debout, direct, droit ») et la ou les formes modernes (ortho)[6]. Quand les cinq racines sont étalées, on peut alors faire des tentatives de combinaisons pour former des mots. Lorsque la combinaison fonctionne, une courte définition du terme apparait. On tentera par exemple avec la racine kratos de faire démocratie et théocratie, si l’on a en même temps sous les yeux les racines dêmós et theós. Pour obtenir de nouvelles racines et continuer à faire des combinaisons, on se rend à l’activité « Découper des mots » : c’est une manière « d’épuiser » une racine que l’on a en main afin d’en obtenir une autre. On revient ensuite à « Former des mots » pour réaliser d’autres appariements de racines et ainsi former de nouveaux mots.

Figure 2

Extrait du site Filon : activité « Former des mots »

Notons que pour choisir les 30 racines présentées dans Filon, j’ai tenu compte non seulement de notions vues dans le cours Initiation à l’histoire de la civilisation occidentale, mais aussi des combinaisons possibles avec d’autres racines pour former des mots intéressants, en lien avec le cours. Si arkheïn (ou archie, qui signifie « commander ») permet de construire monarchie, oligarchie et patriarche, panis (« pain »), qui a pourtant donné compagnie, compagnon et apanage, n’entrainait pas autant de possibilités de jumelages à d’autres racines plus « productives ». Il m’est arrivé également de laisser de côté certains mots-clés sachant qu’ils étaient déjà largement expliqués dans les cours et les manuels.

Figure 3

Mosaïque des 30 racines retenues, accessible dans la section « Ressources » de Filon

L’activité « Découper des mots », pour sa part, permet d’explorer quelques déclinaisons sur une même racine et de mieux saisir l’ampleur et la portée du sens de cette racine (par exemple les mots théologie, théocratie, monothéisme, panthéon autour de la racine theós). Dans ce tableau du jeu, des mots apparaissent successivement, et, à l’aide d’un ciseau virtuel, il faut découper chacun avant ou après la racine illustrée au centre (par exemple théo / logie, théo / cratie, pan / théon). On ira placer à gauche ou à droite de l’illustration la portion du mot coupée, selon que celle-ci s’ajoute avant ou après la racine. Une courte définition de chaque mot à découper est offerte. L’activité vise à consolider les nouvelles connaissances sur le sens des racines et à attirer l’attention sur les formes modernes des racines et l’orthographe des mots. On y découvrira par exemple que les mots métropole, matricule, matriarcat, en plus de maternité et matrice, sont tous liés à la racine mater.

Figure 4

Extrait du site Filon : activité « Découper des mots »

L’activité « Trouver des mots » amusera particulièrement la personne qui possède déjà un large vocabulaire. À l’écran se trouve l’ensemble des racines illustrées dans Filon. Sous chacune des images, on peut écrire autant de mots que possible formés avec la racine. Par exemple, pour caput (ou cap, signifiant « tête »), si l’on trouve chapiteauchavirercapcapiteux et caprice, le nombre de points accumulé augmentera considérablement! Cette portion du jeu permet également de renforcer la compréhension et les apprentissages. De plus, elle pousse le défi plus loin, car rien n’empêche une personne de tenter sa chance avec un terme rare ou spécialisé, ou de vérifier si un mot inventé avec la racine existe bel et bien : Filon approuvera ou rejettera — sa banque de mots, élaborée à partir de plusieurs ouvrages de référence, est riche!

Figure 5

Extrait du site Filon : activité « Trouver des mots »

Afin d’offrir une variation dans le jeu, très tôt m’est venue l’idée de capsules historiques. Elle se trouve concrétisée dans Filon avec l’activité « Visionner des vidéos ». Comme il a été mentionné précédemment, certains termes méritent d’être clarifiés pour aborder de grands phénomènes, et leur histoire nous éclaire parfois de manière éloquente. J’offre ici en exemple le mot république, qui prend sa source dans l’histoire de l’Antiquité romaine. Étudier son sens, c’est étudier l’histoire, et comprendre son étymologie, c’est apprendre l’histoire. Les Romains ont élaboré une structure politique qui marque l’importance de la chose publique (par opposition à la chose privée) : res publica. Souligner ensuite les différents types de républiques qui verront le jour en Occident, que ce soit au 18e siècle ou pendant la Guerre froide, signifie encore une fois comprendre l’histoire et appréhender le sens profond d’un concept complexe. Pour rédiger les textes de ces capsules, je me suis appuyée à la fois sur des recherches étymologiques et historiques et sur mon expérience d’enseignante, qui m’a rappelé ce qui est souvent mal compris ou carrément incompris. Il a été crève-cœur de sélectionner dix termes seulement, mais le budget du projet en limitait le nombre. Il fallait décider lesquels (donc « tuer » les autres options!)… Pour effectuer cette délicate sélection, je suis revenue aux grands sujets abordés dans le cours Initiation à l’histoire de la civilisation occidentale et aux termes qui sont moins souvent expliqués en marge dans les manuels utilisés couramment dans ce cours. Par ailleurs, il apparaissait pertinent, pour diverses raisons, de retenir des concepts comme arbitraireéglise ou certains mots autochtones d’Amérique[7]. À la fin du visionnement de chacune des dix vidéos, l’étudiant ou l’étudiante doit répondre à trois questions (vrai ou faux) lui permettant de vérifier globalement sa compréhension du concept.

Figure 6

Extrait du site Filon : activité « Visionner des vidéos »

Pour exploiter le filon

Filon peut fort bien être utilisé en classe comme à l’extérieur des cours. L’enseignant ou l’enseignante voudra peut-être recommander le jeu aux étudiants qui ont besoin de développer leurs compétences en lecture, ou le proposer pour une révision des contenus vus en classe. Les activités proposées se prêtent  également bien à une introduction soit du cours, soit d’un thème à l’étude.

La ressource pourrait faire l’objet d’un ou plusieurs exercices formatifs, par exemple au moyen de la réalisation en classe des activités « Former des mots » et « Découper des mots » pendant une trentaine de minutes. Les capsules historiques de la section « Visionner des vidéos » et ses questions de compréhension sont également facilement exploitables dans un contexte formatif. De plus, comme le but du jeu est d’accumuler des points, l’enseignant ou l’enseignante qui voudrait faire une évaluation sommative pourrait très bien (après avoir expérimenté la ressource, bien entendu) concevoir une échelle de points qui correspondrait à un niveau de réussite dans le jeu (par exemple 100 points accumulés dans le jeu vaudraient 60 % de la note de l’exercice, 200 points vaudraient 80 %).

Enfin, je suggère également un exercice, individuel ou en équipe, qui consisterait à formuler une ou deux phrases avec chacun des termes vus dans les capsules historiques, afin de vérifier la compréhension et de renforcer l’assimilation. Au besoin, on fournira les textes des capsules, qui se trouvent dans la section « Ressources » du site Filon.

Conclure vers l’avenir

Les difficultés en lecture, quelles que soient leurs origines, handicapent les personnes les éprouvant. Les enseignants exigent des étudiants qu’ils lisent leur manuel, des textes sélectionnés, ou encore des sources documentaires que ceux-ci doivent eux-mêmes trouver, mais, trop souvent, la compréhension de tous ces écrits n’en est que partielle ou très superficielle. Filon est une ressource qui vise à enrichir le vocabulaire propre à l’histoire et aux sciences humaines et, surtout, à faciliter une compréhension en profondeur de certains concepts. L’étudiant ou l’étudiante qui saisit que pólis signifie « cité » comprendra beaucoup mieux le sens des mots politique, police et métropole, de même qu’il sera plus facile pour l’enseignant ou l’enseignante d’expliquer l’idée de la légitimité du pouvoir (d’un roi ou des citoyens) si la racine legis, « loi », à l’origine du mot légitimer, est familière à sa classe.

Il y a place pour un plus large développement de la ressource Filon par l’ajout à la fois de nouvelles racines et de nouveaux concepts pour les capsules historiques, mais il fallait commencer quelque part. Voilà un outil qui, je l’espère, aidera les cégépiens et cégépiennes à enrichir leur vocabulaire, contribuera à augmenter leur niveau de littératie et favorisera le plaisir de la lecture. Nous le savons, une langue est un univers. Les mots portent une connaissance, un regard, un point de vue, une culture complète, ils s’inscrivent dans l’histoire et vice versa. Je souhaite à nos jeunes d’y trouver un gros et long filon de compréhension du monde!

Je termine en exprimant ma gratitude aux collaborateurs et collaboratrices de la ressource, qui, grâce à leur enthousiasme et à leur talent, ont fait de Filon un outil de très grande qualité. Un merci infini à Dominique Fortier, qui a coordonné de main de maitre et d’un œil créatif formidable l’organisation de ce vaste projet.

Après un baccalauréat spécialisé et une maitrise en histoire à l’Université de Montréal, Joanne Rochette a commencé à enseigner en 1991 dans différents collèges de Montréal (Maisonneuve, Marie-Victorin et Rosemont). Elle a aussi travaillé quelques années en cinéma documentaire, à titre de scénariste et de productrice chez Nanouk films, notamment pour La Manic, un film de Michel Brault. Également autrice, elle a publié trois romans : Vents salés (VLB, 2011), Quartz (Mémoire d’encrier, 2014) et Le rire de García (L’instant même, 2020).

* * *

  1. Merci à mon premier enseignant de philosophie, Fernand Lafleur, du collège Marie-Victorin. Une pensée chaleureuse et reconnaissante pour ce merveilleux professeur, décédé en janvier 2020. [Retour]
  2. J’entends par « racines » les éléments de composition lexicale parfois appelés étymons ou morphèmes. Dans la ressource, je propose notamment un ensemble de termes formés de deux éléments permettant ainsi un jeu de combinaisons. [Retour]
  3. Merci à mes collègues Frédéric Châtillon, enseignant de philosophie, et Marilou Cousineau, enseignante de littérature : nous avons ensemble développé une première expérimentation de ce projet, sous la forme d’une présentation PowerPoint, en empruntant des images libres de droits trouvées sur Internet. [Retour]
  4. Au moment d’écrire ces lignes, le programme de sciences humaines était en révision au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES). Bien que le cours d’histoire obligatoire soit modifié au cours de cette actualisation, nous croyons sincèrement que Filon demeurera un outil pertinent, peut-être même encore plus utile, si certains contenus ne sont plus abordés systématiquement en classe. [Retour]
  5. Merci à ma collègue de littérature, Marilou Cousineau, qui m’en a fait prendre conscience! [Retour]
  6. Seules les formes modernes les plus usuelles ont été retenues. [Retour]
  7. Les sujets des dix vidéos sont : arbitraire, bourgeoisie, capitalisme, église, hérésie, hégémonie, mots autochtones, république, séculariser et suffrage. [Retour]

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