" />
2024 © Centre collégial de développement de matériel didactique
L’épreuve uniforme de français et «Correspondance»

L’épreuve uniforme de français et «Correspondance»

Depuis son instauration, l’épreuve uniforme de français (EUF) alimente l’actualité périodiquement. Dans les pages de Correspondance, média privilégié des enseignants concernés, une trentaine de personnes ont pris la plume pour s’exprimer à son sujet. Nous avons pensé qu’il serait intéressant de dresser un portrait de ces publications*, en les mettant en parallèle avec quelques faits marquants de la petite histoire de l’EUF. La simple lecture des titres des articles est assez révélatrice des objets d’intérêt des principaux intervenants.
1992Instauration d’un examen à l’entrée : rédaction d’un texte d’opinion
1993Réforme des cours de français
1996

Instauration de l’EUF : rédaction d’une dissertation critique

Le 3 février 1996 se déroule à travers le Québec la première EUF.

En octobre, an 2 de Correspondance, parait un dossier préparé par des superviseurs de l’EUF : « Les superviseurs de l’épreuve uniforme en français » (vol. 2, no 1).

1997Huguette Maisonneuve, alors responsable de Correspondance, s’interroge : « L’EUF, un défi de taille ? un défi pour qui ? » Elle fait paraitre quatre articles dans un même numéro (vol. 2, no 2), dont : « Une entrevue avec Jean-Denis Moffet, responsable de l’élaboration et de la validation de l’épreuve uniforme de français ».
1998Obligation de réussir l’EUF pour l’obtention du diplôme d’études collégiales
1999

Une année riche pour Correspondance en articles sur l’EUF, dont :

2001*« L’épreuve uniforme de français : des rappels et quelques observations », par Jean-Denis Moffet (vol. 7, no 2)
2003Dans une série de trois articles, Jean-Pierre Dufresne s’intéresse aux élèves qui échouent à répétition à l’EUF (vol. 8, nos 3 et 4 et vol. 9, no 1).
2004

Le CCDMD rend accessible le matériel Aide à la réussite de l’épreuve uniforme de français sur son site de l’Amélioration du français.

Des enseignantes, Anne-Marie Pepin et Geneviève Tringali, témoignent de leur expérience auprès d’élèves présentant un haut risque d’échec à l’EUF : « Aide à la réussite de l’épreuve uniforme de français : un bilan des plus encourageants » (vol. 10, no 2).

2006

L’EUF a 10 ans.

Dans un numéro portant sur les élèves souffrant de troubles d’apprentissage (vol. 11, no 3) paraît *« Les mesures spéciales et l’épreuve uniforme – résumé », par Hélène Fortier.

Agnès Grimaud, responsable du bulletin, consacre un numéro à l’EUF (vol. 12, no 2). On se questionne, on dégage des constats. Parmi la dizaine d’articles :

2007Polémique autour d’un document de travail présenté au MELS et remettant en question les critères d’évaluation de la langue écrite à l’EUF[1]
2010Richard Bélanger (MELS) présente une communication sur la révision de l’EUF au colloque de l’Association québécoise de pédagogie collégiale.
2011L’EUF a 15 ans.
2012Dans le présent numéro, un article de Jean Chamard, responsable de l’élaboration et de la correction de l’EUF : *« Portes ouvertes sur l’épreuve uniforme de français » ; un second de Marie-Claude Lévesque, enseignante de français, qui remet en question les conditions de passation de l’EUF : « La tyrannie de l’épreuve uniforme de français ».
2016

L’EUF aura 20 ans.

Que sera devenue l’EUF ?

* * *

* Les textes ci-dessus marqués d’un astérisque émanent du Ministère. Tous les articles sont accessibles en ligne : ccdmd.qc.ca/correspo.

  1. Le document en question est accessible à l’adresse suivante : www.mels.gouv.qc.ca/ens-sup/ens-coll/Eprv_uniforme/Mrevision.asp. Plusieurs mois après que ce document eut défrayé la chronique, le journaliste Christian Rioux revenait sur l’événement : « […] l’été dernier, la ministre de l’Éducation et les médias ont pendu haut et court un professeur de français. [Ce dernier] avait osé suggérer que l’évaluation de [l’EUF] ne s’en tienne pas qu’à des critères quantitatifs, mais se penche sur des choses devenues presque hérétiques comme l’intelligence d’un texte, son originalité, son style. Mais comment faire entendre une telle voix dans un monde où chacun est au fond heureux d’éviter d’exercer son jugement en se dissimulant derrière des critères prétendument scientifiques ? » (« À quand un indice du bonheur », Le Devoir, 11 janvier 2008, p. A3). [Retour]

Télécharger l'article au format PDF

UN TEXTE DE