Prêts, pas prêts… J’y vais!
Qui n’a pas joué à la cachette ? Un enfant, les yeux fermés, comptait jusqu’à cent pour donner aux autres enfants le temps de se cacher. Parvenu à cent, il prévenait les proies qu’il se mettait en chasse pour tenter de les débusquer. Découverte, chaque proie devait revenir à la cible avant le chasseur.
Aujourd’hui, l’élève du secondaire formé avec le nouveau programme de français et la nouvelle grammaire achève le décompte des jours qui le séparent du cégep. Les professeurs du collégial l’entendent déjà leur lancer une mise en garde familière : Prêts… pas prêts… j’arrive ! Mais l’imminence de cet avertissement n’inquiétera que les enseignants qui ont joué à la cachette, c’est-à-dire fort peu d’entre eux. En effet, depuis que le décompte est amorcé, les professeurs, plutôt que de s’affoler, de se disperser et de s’isoler, se sont regroupés pour développer des stratégies de formation et d’information.
En ce sens, l’équipe de français du CCDMD a agi comme fer de lance. Ainsi, l’intercaf de novembre 2001 sur la nouvelle grammaire a permis d’apprécier la volonté — et la bonne volonté — des enseignants du collégial de s’ajuster à la formation de leurs futures cohortes. Quant à nous, de Correspondance, en plus d’agir, depuis le numéro de septembre, comme courroie de transmission des fascicules d’Annie Desnoyers sur la nouvelle grammaire, nous avons présenté de nombreux articles sur ce sujet. Enfin, depuis février, une équipe développe le contenu du cours de mise à niveau, et le site du CCDMD s’est enrichi d’un carrefour pédagogique où vous pouvez recevoir des réponses aux questions que vous soumettez sur la nouvelle grammaire.
Ce dernier numéro de l’année vous propose encore deux articles originaux sur la nouvelle grammaire : l’un sur la ponctuation, de Bernard Tanguay, et l’autre, de notre plus fidèle chroniqueur, Gaëtan Clément, sur l’approche nouvelle grammaire du cinéma québécois populaire.
À l’automne, Correspondance se consacrera à d’autres dossiers sans pour autant cesser de vous présenter des expériences et des réflexions sur la nouvelle grammaire. D’ici là, pour faire écho à l’article de Gaëtan Clément, je vous souhaite des vacances très estivales.
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